Vendredi 21 décembre
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21:51
Entre deux
Tu es apparu, j'ai prononcé ton nom
Sans intimidation.
Tu es venu vers moi
Quelques mains serré au passage
Tu es là enfin, tout prêt de moi
J'ai reçu sur ma joue,
Un baiser, doux et chaud,
Tes yeux dans les miens
J'aurai voulu que le temps s'arrête
Je devais pourtant te laisser partir,
Tu as posé ta main sur mon genou
Comme un signe
Pour me dire
Attend moi,
Et moi
Je serais là
Rien que pour tes bras
De mon plus beau sourire
Pour enfin remplir ton cœur
Lundi 3 décembre
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17:31
Je me rappelle
Tu m’as dis « Donne moi ta main »
Tu m’as dit « n’ai pas peur »
Mon cœur c’est mis à battre plus vite
Ma main n’a plus quitté la tienne
C’était le coup de foudre pour toi
Moi je sentais si fort ton besoin de moi
Je n’avais pas l’habitude de me laisser porter
A ce jour fatale
Je n’ai pas su prendre la bonne décision
Cela fait 1 an déjà et tu es présent dans mon cœur.
Je
n’oublie pas
Tes derniers mots « sache aussi que c’est
parce que tu n’étais pas toujours
d’accord avec moi que je t’ai aimé »
Je ne suis pas d’accord
Entends-tu
J’ai tant de chose à te dire
Ne t’en va pas, reste près de moi
J’ai tant besoin de TOI
TOI MON ANGE
Jeudi 29 novembre
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16:36
ODE
Ô Muriel
Quand je te vois le ciel
est bleu d'espoir et ton sourire tout miel
me fait fondre car du pluriel
je ne souhaite faire qu'un avec toi et elle
car tu es une femme et quelle femelle
d'une kyrielle
d'échanges épistolaires enflammés sans querelle
je souhaite connaître l'extase de toutes les intimités
d'elle
sans aucune retenue chère Muriel
tu n'es pas superficielle
mais la belle
de mes rêves tu es essentielle
sois la femme non officielle
mais bien réelle
tu es muriel
Merci mon Ptitnours
Mardi 27 novembre
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09:30
Toujours dans la ligné de MSN et de l'erreur de touche , ce magnifique Hymne d'un
sublime recueil
Hymne à la beauté
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Les fleurs du mal)
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?
De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?
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