Je ne me souvenais pas trop de mes propres écrits, je me sursprend moi même d'avoir pu écrire ainsi à un homme que je n'avais jamais rencontré, peut être justement est ce plus facile , je ne sais pas

Mon excitation est a son comble, tout en laissant mon doigt dans ta bouche je commence a t’embrasser, nos langues ce  mêlent, ce baiser devient plus fougueux, nos langues vont et viennent en un rythme effréné, à ce moment la je m’éloigne un peu de toi et en m’allongeant dans l’herbe je te tire vers moi et nous roulons sur ce tapis de verdure….

 Tu te retrouves accroupie sur moi tu m’attrapes les mains les tires vers le haut en les tenant fermement,  tu essais de m’embrasser, mais je te surprend  te retourne et maintenant c’est moi suis  sur toi, tu sens mon sexe tout proche du tiens et moi je sens le tiens très clairement, mon émoi est visible, j’ouvre ta chemise en arrachant les boutons et commence un long périple de ma bouche et de ma langue le long de ton torse , tu veux attraper mes fesses pour les caresser mais je t’en empêche je veux ta soumission et tu es troublé.

Une de mes mains est passé sous mon slip pour recueillir un peu de cette humidité qui m’assaille. Je porte ce nectar a tes lèvres et remonte vers ton visage, alors je prend ta main et la dirige vers mon slip, je passe ta main dessous et tu commences a me caresser, quand je sens tes doigt humides je retire ta main fermement, tu émets un gémissement de plaisir et de déception mélangé, je dirige ta main droit vers mes lèvres  et entreprend de les lécher un a un, avec un léger va et vient,  au bord de vouloir retourner la situation, tu me laisses continuer, ce jeu est un supplice pour toi et je le sens, ce qui fais monter mon désir encore bien d’avantage….

D’une main je défais le bouton de ton pantalon que tu avais rattacher, je me recule pour faire glisser ton pantalon et le retirer complètement j’ai fais glisser le boxer en même temps en faisant bien attention de le soulever légèrement pour que ton sexe tendu au maximum puisse se libérer sans douleur, nous n’avons pas échangé un mot mais nos regards en disent long sur nos désirs je suis accroupie sur toi je me tend pour défaire lentement et un à un les boutons de mon chemisier, je le retire, défait mon soutien gorge d’un geste sur, à ce moment tu te penches pour attraper mes seins entre tes main , je te laisse à peine le temps de les effleurer, je t’attrape les poignet et te contraint a te rallonger

Vivement je dégrafe ma jupe et fais glisser mon slip le long de mes jambes, Je descend pour frotter ton sexe entre mes seins, tu sens l’humidité du miens sur tes cuisses, tes gémissements ce font plus rauques tu désires me caresser et je le sais, tu veux que ma bouche prenne ton sexe , alors tu attrapes ma tête et tout en caressant mes cheveux me pousse légèrement avec douceur et fermeté, je n’attendais que ça, je voulais sentir ton impatience à cet instant, un gémissement fort ce fait entendre et me donne un sursaut de plaisir, ton désir est trop fort, tu sens le plaisir t’envahir, le désir est trop fort ...

A cet instant ta tête ce vide, un seul désir, faire durer cette sensation le plus possible, tu te délecte, alors que mes lèvres s’activent  pour accentuer ton plaisir, ton plaisir monte , monte et monte encore tu es au bout de l’explosion, au moment ou la 1ere goutte de ce plaisir ne peu plus ce contenir tu me tire par les cheveux et le liquide s’écoule sur ton torse tes gémissements sont intense et me donne des soubresauts, je caresse ton torse que je masse avec ce liquide avec mes mains puis mon visage, mon plaisir n’est pas aussi intense que le tiens et tu le sais, quelque instant de repos et tu entreprend de me faire vibrer dans tes bras

Ma France à moi

2006  "Dans ma bulle"

 

Ma France à moi elle parle fort, elle vit à bout de rêves,
Elle vit en groupe, parle de bled et déteste les règles,
Elle sèche les cours, le plus souvent pour ne rien foutre,
Elle joue au foot sous le soleil souvent du Coca dans la gourde,
C'est le hip-hop qui la fait danser sur les pistes,
Parfois elle kiffe un peu d'rock, ouais, si la mélodie est triste,
Elle fume des clopes et un peu d'shit, mais jamais de drogues dures,
Héroïne, cocaïne et crack égal ordures,
Souvent en guerre contre les administrations,
Leur BEP mécanique ne permettront pas d'être patron,
Alors elle se démène et vend de la merde à des bourges,
Mais la merde ça ramène à la mère un peu de bouffe, ouais.
Parce que la famille c'est l'amour et que l'amour se fait rare
Elle se bat tant bien que mal pour les mettre à l'écart,
Elle a des valeurs, des principes et des codes,
Elle se couche à l'heure du coq, car elle passe toutes ses nuits au phone.
Elle paraît feignante mais dans le fond, elle perd pas d'temps,
Certains la craignent car les médias s'acharnent à faire d'elle un cancre,
Et si ma France à moi se valorise c'est bien sûr pour mieux régner,
Elle s'intériorise et s'interdit de saigner. Non...

{Refrain: x2}
C'est pas ma France à moi cette France profonde
Celle qui nous fout la honte et aimerait que l'on plonge
Ma France à moi ne vit pas dans l'mensonge
Avec le coeur et la rage, à la lumière, pas dans l'ombre

Ma France à moi elle parle en SMS, travaille par MSN,
Se réconcilie en mail et se rencontre en MMS,
Elle se déplace en skate, en scoot ou en bolide,
Basile Boli est un mythe et Zinedine son synonyme.
Elle, y faut pas croire qu'on la déteste mais elle nous ment,
Car nos parents travaillent depuis vingt ans pour le même montant,
Elle nous a donné des ailes mais le ciel est V.I.P.,
Peu importe ce qu'ils disent elle sait gérer une entreprise.
Elle vit à l'heure américaine, KFC, MTV Base
Foot Locker, Mac Do et 50 Cent.
Elle, c'est des p'tits mecs qui jouent au basket à pas d'heure,
Qui rêvent d'être Tony Parker sur le parquet des Spurs,
Elle, c'est des p'tites femmes qui se débrouillent entre l'amour,
les cours et les embrouilles,
Qui écoutent du Raï, RnB et du Zouk.
Ma France à moi se mélange, ouais, c'est un arc-en-ciel,
Elle te dérange, je le sais, car elle ne te veut pas pour modèle.

{au Refrain, x2}

Ma France à moi elle a des halls et des chambres où elle s'enferme,
Elle est drôle et Jamel Debbouze pourrait être son frère,
Elle repeint les murs et les trains parce qu'ils sont ternes
Elle se plaît à foutre la merde car on la pousse à ne rien faire.
Elle a besoin de sport et de danse pour évacuer,
Elle va au bout de ses folies au risque de se tuer,
Mais ma France à moi elle vit, au moins elle l'ouvre, au moins elle rit,
Et refuse de se soumettre à cette France qui voudrait qu'on bouge.
Ma France à moi, c'est pas la leur, celle qui vote extrême,
Celle qui bannit les jeunes, anti-rap sur la FM,
Celle qui s'croit au Texas, celle qui a peur de nos bandes,
Celle qui vénère Sarko, intolérante et gênante.
Celle qui regarde Julie Lescaut et regrette le temps des Choristes,
Qui laisse crever les pauvres, et met ses propres parents à l'hospice,
Non, ma France à moi c'est pas la leur qui fête le Beaujolais,
Et qui prétend s'être fait baiser par l'arrivée des immigrés,
Celle qui pue le racisme mais qui fait semblant d'être ouverte,
Cette France hypocrite qui est peut-être sous ma fenêtre,
Celle qui pense que la police a toujours bien fait son travail,
Celle qui se gratte les couilles à table en regardant Laurent Gerra,
Non, c'est pas ma France à moi, cette France profonde
Alors peut-être qu'on dérange mais nos valeurs vaincront
Et si on est des citoyens, alors aux armes la jeunesse,
Ma France à moi leur tiendra tête, jusqu'à ce qu'ils nous respectent.