Oui, tu m'as rendu fou de désir, mon sexe tendu au bord de l'explosion et tout mon corps assoiffé du tien, qui ne veut qu'une seule chose : te coller a lui, te presser avec rage et violence... mais voila la règle du jeu l'interdit, je dois m'abstenir de te toucher, alors je te supplie d'arrêter ou de me terminer. Mais toi tu continues par des caresses périphériques qui me rendent d'autant plus fou, je n'y tiens plus, je me redresse et dans le noir ma tête fonce vers toi, a l'aveugle, elle est affamée de toi, et elle veut te mener toi aussi au bord de la furie du désir. Elle tombe sur ton épaule, qu'elle avale, mord lèche avec rage puis se dirige vers le sein. Je l'aspire sans ménagement, j'y étanche ma soif de toi, et je sens bien qu'il va falloir me calmer si je veux te faire subir ce que tu m'as fait subir. Ma langue dessine des cercles concentriques sur ton sein, jusqu'a la pointe. Arrivée la, la langue s'enroule autour et le fait grossir... Je t'entends gémir, soupirer, m'encourager. Tu m'appelles, tu réclames ma bouche partout à la fois. J'accepte de te donner mes lèvres en te demandant qu'en échange tu mettes les genoux au sol, le buste contre le lit, le ventre, cuisses bien écartées pour me donner accès a tes fesses et a ton sexe. On s'embrasse longuement et tu t'exécutes, pour me donner accès a toute ton intimité. Et la d'une langue très légère je parcours le sillon de tes fesses, en contournant l'anus, puis en contournant le sexe, en dessinant leurs pourtours, et comme cela en un mouvement lent et précis, qui goutte chacun des replis, des reliefs de ton corps. Et tu me réclames bien plus, je le sens à ton corps qui vient chercher ma langue, qui essaye de la faire glisser, dévier de sa route pour tomber sur ton anus ou ton sexe. Mais fermement elle ne se détourne pas de sa route, jusqu'au moment ou c'est moi qui n'y tient plus : alors ma langue vient assiéger le rebord de ton anus, à petits coups violents, rapides et brefs. L'ondulation de ton bassin m'apprend combien tu aimes cela, mais aussi que tu en veux bien davantage. Alors mes lèvres se saisissent de lui, et je lui fais un baiser tout aussi passionne et langoureux que celui que je t'ai fait pour commencer. Tu cries, ton corps tremble. Alors je te libère, mais c'est pour reprendre aussitôt tes lèvres, celles du bas, ton sexe tout entier dans ma bouche, je commence par t'aspirer les lèvres ensemble, comme pour te vider de ce suc qui coule de toi, et je sens une saveur un peu salée, d'un parfum que j'adore, qui m'enivre et me rend fou de désir, mes lèvres te tiennent serrée, et la langue doit forcer pour te pénétrer, d'un coup je suis au fond de toi... ton sexe, comme un manchon vivant est secoue de vibrations... la langue le fouille, y plonge avec fièvre, le parcourt sans cesse... tout au fond, tandis que mes lèvres continuent d'exercer leur mouvement sur les tiennes.

Tu me réclames, tu veux retenir ta jouissance, pourtant ton corps est secoué de secousses, ton sexe est au bord de l'explosion... comme le mien....

Ton Patrice