Je ne sais pas le comprendre, il prend son temps et moi je dois attendre

Il m'envoie un mail pour savoir comment c'est passé ma semaine sur Paris et ma soirée de samedi soir, il espère que je n'ai pas rencontré de "gentil" garçon, cela part d'un bon sentiment, je ne cherche pas un "gentil" garçon mais une relation forte, il ne me répond pas , je pense qu'il doit être occupé, j'ai envie de le voir mais je ne veux pas me jeté à son cou,  je veux qu'il vienne à moi , mais alors c'est long.

Aujourd'hui  je suis à la cafétéria avec ma fille, quand il passe sans me voir, il s'arrête parce qu'il attend quelqu’un, je remarque qu'il est encore avec les architectes et qu'il ne va encore pas avoir de temps, il m'aperçoit courte hésitation et il s'approche de moi, avec humour il sert la main à la fille et bise la mère, mes lèvres s'attardent sur ses joues, il me demande encore comment c'est passé  ma semaine, je lui répond que je lui est envoyé un mail, il sait me répond-il, mais je n'aurais aucune réponse à ce mail, trop occuper sans doute.

S'il tenait à moi il trouverait du temps, il sait que les mails me tiennent à coeur, je sais que vous pensez la même chose. Mais je sais ce qu’il pense, on a le temps, il y a demain, toute la vie devant nous, surtout qu’il n’y a qu’un an que sa femme est décédé, oui c‘est mon discours pour l’excuser, moi qui ai tant besoin de contact. Ce moment à la cafétéria était agréable malgré tout, son regard posé sur moi, c’est ce qui me plait chez lui, toutes ces années ou il m’a observé sans que je m’en aperçoive (oui il est fort pour qu’on s’aperçoive de rien),cette rencontre avec nos conjoints respectifs de l’époque, il se souviens , la galette au travail ou l’on avait été réuni et ou il était venu me parler, je lui semblait inaccessible, alors que je cachais mon émoi, il se souviens, peu d’homme on cet mémoire d’instant fortuit et de longue date, ce côté la me séduit chez lui.

Je cherche à l’excuser en pensant qu’il a été pris tout la journée, mais je suis triste , peut être vexé qu’il prenne si peu  cas de moi, pourtant envers et contre tout je persiste et signe.

Cet après midi est venu me voir un ancien amoureux, marié et bien marié si l’on peu dire, il travaille  sur un autre site, nous étions  proche après mon divorce, alors que je n’étais pas très bien, il me réconfortait, un peu perdu de vu quand j’ai travaillé sur Paris, mais dès mon retour, il a commencé à venir me voir régulièrement, nous discutons en toute sympathie et il sait très bien qu’il n’a aucune chance, cela fait tout de même plus de 7 ans qu’il passe du temps avec moi dans mon bureau , des fois pour lui faire plaisir je le raccompagne, parfois une main traîne que je retire de suite, aujourd’hui sa main a traîné un peu plus, j’ai laissé un instant , dans l’ascenseur il c’est aventuré également , je l’ai éloigner (mais j'ai apprécié), mais cela m’a fait de l’effet et j’étais à 2 doigts de céder et de le laisser faire, il m’a dit que je ne savais pas à quel point il avait envie de moi, mon ventre c’est serrer de désir que je n’ai pas laissé paraître, en fait c’est ainsi que je voudrais que Philippe se comporte, en amoureux transis, il sait tellement être fougueux dans l’intimité, il me regarde avec une telle intensité quand nous sommes dans un café loin du travail, alors il est très différent, mais ces moments sont tellement rare.

Etrangement le week-end cela ne me pèse pas, même si j’aimerais l’entendre au téléphone, j’ai mes occupations et comme j’ai des enfants je comprend.

20 ans de mariage, 10 ans auprès de sa femme malade, il a perdu les sens du verbe aimer